dimanche 22 février 2009

Bain de mousses

Les mousses font parti de ces plantes qu'on ne voit pas pour la simple raison qu'on ne s'y intéresse pas. Elles sont pourtant très intéressantes à observer. Certes, leur vie n'est pas trépidante, mais leur diversité fait oublier leur immobilisme. Le moindre tronc vermoulu (j'adore ce mot) offre un nombre invraisemblable de forme verdâtre. Certaines ressemble à des forêts de cactus, d'autre évoque de gros dômes poilus, on rencontre des tentacules dressé à la conquête d'un morceau de bois pourri... Passionnant je vous dis.

Un mur végétal de 4 millimètres de haut.

Celle-ci semble vouloir envahir encore un peu plus un carreau de ma terrasse. Ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre.

J'ignore ce que sont ces petits bulbes rougeâtre planté au milieu de cette luxuriante verdure. En tout cas c'est très joli, mais il faut vraiment le chercher : le tout doit mesurer 5 millimètres.

Ce qui est bien avec ces plantes qui pousse de partout, c'est qu'elles sont faciles à trouver. Le moindre coin humide est recouvert d'un de ces édredon rebondi. Pour peu qu'on prenne la peine de les chercher un peu, elles se révèlent à nous par dizaines. Sur un carré de dix centimètre de côté, j'ai dénombré pas loin d'une dizaine de forme différente. Mes photos étant loin d'être épuisées, je pense vous refaire gouter de la mousse un jour prochain.

Cependant, une autre idée me vient à l'esprit. Et si pour une fois, c'était vous qui mettiez vos photos sur ce blog ? Je vous propose donc de m'envoyer vos photos de mousse à l'adresse "lucas-ornitho@hotmail.fr", je les trierais selon des critères impartiaux (en fonction de ce qui me plait, en fait) et je les posterais. Je me doute bien que je ne vais pas recevoir grand chose, mais ça vaut le coup d'essayer.

A bientôt.

lundi 16 février 2009

Dur de la feuille

Comme d'habitude, mon petit jeu à été très suivi : trois réponses ! Et comme d'habitude, une seule personne y a participé : Mad (vous trouverez son blog ici). En dépit de ce peu de participation (peut être du au nombre de visiteur ridicule), je continuerais de poster ces petites énigmes. Il faut dire qu'elles m'aident bien quand je n'ai plus grand chose à dire.

Trêve de discours futiles, voici la réponse du jeu de la semaine dernière.


Les deux photos proposées dans l'article précédent étaient des gros plans de la plante ici présente (qui se trouve en fait dans mon salon). Je félicite Mad pour ses réponses inventives (une écharpe et une maison en briques vertes, fallait y penser). En revanche je ne la félicite pas pour la honteuse triche dont elle use pour trouver les réponses à mes énigmes. Je vous invite à la huer très fort.

A bientôt.

dimanche 8 février 2009

Devinette

Cette semaine, vous trouverez ici une nouvelle édition de notre jeu "C'est quoi sur la photo ?". Les règles sont simples : je vous présente une ou deux photos étranges et c'est à vous de deviner ce qu'elles représentent. N'oubliez pas de me faire part de votre avis dans les commentaires.



Je trouve que les photos de cette semaine sont plutôt faciles à interpréter. Je les met surtout ici parce que je les trouves marrantes.
Mais après tout c'est à vous de me donner votre avis. Alors allez y, j'attends.

A bientôt.

dimanche 1 février 2009

Pic vert

Voila un oiseau que beaucoup connaisse. Bien que plutôt discret, le pic vert (Picus Viridis) a réussi à se faire connaitre par le biais des tambourinement bien connu que l'on peut entendre au printemps dans nos campagnes. Que personne ne s'inquiète à l'idée que cet oiseau donne des grand coup de tête contre un arbre : son crâne est adapté à cet exercice. En revanche, le votre ne l'est pas. Je vous déconseille donc d'imiter cet oiseau, sous peine d'être exposé à de violentes migraines.

Malgré son essai de floutage, tout le monde à reconnu le pic vert. Ici, il se trouve dans l'herbe et y cherche des bestioles à se mettre sous le bec, probablement des fourmis.

Maintenant, il faut bien expliquer quelles raisons poussent cet oiseau fort symphatique à donner des grands coups de têtes contre des branches. Contrairement à ce qu'on pourrais penser, ce n'est pas pour creuser son nid. Le tambourinement provient du martelage d'une branche creuse, voir d'un morceau de métal, en tout cas d'un objet provocant un boucan de tous les diables. Ce bruit mélodieux est destiné à délimiter le territoire du mâle et à attirer la femelle. Le nid est creusé dans un tronc plein et le tambourinement est alors beaucoup moins bruyant.


Le pic inquiet. On se demande bien qu'est ce qui est venu à l'esprit de l'évolution de lui coller sur la tête un bonnet rouge. Que ce soit sur une branche ou dans l'herbe, la tache n'est pas vraiment discrète. L'autre tache rouge située en dessous du bec indique que cet individu est un mâle.

Le pic vert, ainsi que ses nombreux cousins, se nourris principalement des larves et insectes, qu'il trouve dans le bois mort, ainsi que de diverses graines comme des noix ou des glands. Le pic vert est le deuxième plus grand pic de France avec une taille de 30 à 36 cm de long. Contrairement à ce que l'on pourrais croire, il n'est pas le plus commun des oiseau de cette famille. Son cousin, le pic épeiche dont j'aurais surement l'occasion de vous reparler, est plus courant mais aussi plus discret.

Les photos de cet article ne représentent qu'un seul individu venu faire ripaille sur l'herbe de mon jardin. Chez nous il n'est pas rare de l'observer ainsi, mais je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs.

L'oiseau étant discret, il est difficile de l'apercevoir dans la nature. En revanche son cri est facile à reconnaitre : c'est une sorte de ricanement que l'on pourrais essayer de traduire par un bruyant "kyu kyu kyu kyu kyu". Vous pouvez écouter un enregistrement bien plus réaliste ici.

A bientôt.

NB : Je viens d'apprendre, pendant la rédaction de cet article, que le pic vert ne tambourinerais pas. L'information venant d'une source fiable, il faut la prendre en compte mais je n'ai pas envie de tout réécrire. Il suffit que vous le sachiez. Voila.