samedi 27 février 2010

Jour vert

Seconde semaine des couleurs, thème vert. En avant.

Une feuille de charme tout juste éclose, d'un vert des plus vif. Très bel effet, surtout quand tout un arbre en est couvert. De plus, le contraste avec l'écorce sombre de l'arbre est très esthétique. Pour finir, c'est un arbre assez facile à reconnaitre. Il a vraiment tout pour plaire.

Mère Nature ne manquait pas d'imagination le jour ou elle a inventé la mante religieuse. Cette bestiole est étonnante à tous points de vue, tant pour sa physionomie que pour son comportement. Dommage que je n'en vois pas très souvent.

Retour au valeurs sûres. Le soleil dans l'herbe avec, cerise sur le gâteau, une goutte d'eau scintillante bien en évidence, voila qui incline à la sérénité, le calme et la volupté.

Hop, un peu d'exotisme. Certain esprits grincheux vont peut être protester sous prétexte que "Cet animal prend la couleur qu'il veux, c'est facile de faire des articles couleurs avec ça". Eh ben tant pis pour les esprits grincheux.

Je sens la suspens s'installer... Quelle couleur sera-ce donc la semaine prochaine ?
Vous verrez bien.

samedi 20 février 2010

Jour bleu

Première semaine des couleurs, thème bleu. C'est parti.

Ça c'est de la mer plate. Pour le coup on avait du mal à distinguer le ciel de l'eau, comme dans les livres. Un univers de bleu.

Une des plus belles fleurs du monde, selon moi (il est vrai que je n'en connais pas beaucoup). La gentiane a une couleur incroyable qui refuse catégoriquement de se laisser prendre en photo. Le mieux est encore d'aller la voir, là haut dans ses verts pâturages d'altitude. Elle vaut largement le détour.

Le caloptérix éclatant. Un nom qui lui va bien. On le dirais fondu dans une sorte de métal chatoyant à la finesse digne de ... quelque chose de très très fin.

Saurez-vous trouver la différence entre ce cliché et le premier de l'article ?
Eh oui, bande de fripon canaillou, ici on ne voit pas l'horizon.

A bientôt pour une nouvelle couleur.

lundi 15 février 2010

Brisons la glace

Bien, bien, bien ... Voici venu le temps de répondre à votre insatiable curiosité. La semaine dernière je vous posais une question. Aujourd'hui je vous donne la réponse.

Une des réponses de Mad s'approche très près de la réalité. Elle évoque les jeux de la lumière sur une plaque de glace à la surface de l'eau. Elle a raison à un détail près. J'avais placé la plaque de glace hors de l'eau, à la verticale afin que les rayons du soleil couchant vienne la frapper. Et ça a donné de fort jolie choses, qui ne vous laisserons probablement pas de glace.


C'était une grand plaque de glace, pas loin de un mètre sur un mètre. Je m'en suis vu pour la mettre debout sans la briser.

Un partie de la bordure supérieure de la plaque était toute dentelée. On pouvais y distinguer moult formes fantasmagoriques, des silhouettes disparaissant au moindre changement de lumière.

Voici la même portion de glace, mais face au soleil, cette fois-ci. Des détails insoupçonnés apparaissent, des bulles prisonnières se révèlent.

Puisque cette photo a été prise en contre-jour, je trouve là une occasion de vous parler d'un des grand désagrément de la photographie. Vous vous trouvez en pleine veine créatrice et voila t'y pas que vous trouvez une situation ou un contre-jour soigneusement étudié donnerais les meilleurs résultats. Vous vous précipitez, vous vous mettez en position... et vous prenez le soleil en plein dans les yeux. S'ensuit d'habitude une bonne minute de clignements de paupières forcenés et d'éructation ordurière. Un fois remis de cet éblouissant intermède, vous aurez toutes les difficultés à apprécier les photos futures tout en ménageant vos globes occulaires. La photographie est un loisir dangereux.
Vous voila prévenu.

A bientôt.


dimanche 7 février 2010

?

Ça fait longtemps qu'on a pas eu une petit jeu par ici, n'est ce pas ? Il est temps d'y remédier.
Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, le voici : Je vous présente une ou plusieurs photo et c'est à vous d'essayer de deviner de quoi il s'agit. Vous pouvez me faire part de vos idées dans les commentaires.
A vous de jouer.

Facile, n'est ce pas ?

Je vous souhaite tout plein d'idée bizarres, dont vous me ferez part bien entendu. J'attends vos propositions, bon courage.

Et a bientôt.

lundi 1 février 2010

La cohorte des réprouvés

"Répugnants !", "informes", "grouillants", "beurk", les mots n'ont jamais manqués aux humains pour nommer ce qui les répugne. De multiples raisons ont été données pour cette antipathie : trop de pattes, trop de poils, des yeux au mauvais endroit, une forme aberrante ... Très peu de ces arguments justifient ce que l'on fait subir à ceux qui en font l'objet. Mais après tout quelle importance, puisque tout le monde est d'accord ? Eh bien figurez vous que non, tout le monde n'est pas d'accord. Nombre d'Hommes défendent ardemment ces maintes bestioles, tentent de faire valoir leur mérites (forts nombreux vous verrez). Je suis de ceux-là et dans ma modeste mesure j'aimerais contribuer à la réhabilitation de la "cohorte des réprouvés".

Ils sont foule. Qu'ils soient araignées, cloportes, guêpes ou milles-pattes, l'imaginaire collectif leur attribue une malfaisance qu'ils sont loin de posséder.

Pourquoi diantre ce genre de chenille fait elle peur ? Elle est loin de faire 12 mètre de long, ses poils ne paraissent pas ou peu urticants et elle est à peu près aussi réactive qu'un saucisson d'holothurie. Oui mais c'est une chenille, un tort qu'il vaux mieux éviter de commettre aujourd'hui. Pourtant, comme me le faisais remarquer quelqu'un que vous connaissez surement "Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons."

Qui oserait encore dire que ce genre d'animal est répugnant ? Personnellement le mot magnifique me semble plus adapté. Et puis l'araignée (ici une argiope frelon Argiope bruennichi) est un être vivant au moins aussi intéressant que les autre. Tiens, une dernière précision : l'araignée ne pique pas, elle mord. La belle affaire me direz-vous. Oui, mais très peu sont celles qui peuvent mordre les humains. Qui a déjà été mordu par une araignée ? Qui en est sûr ?
...

Voila un insecte banal au possible : la mouche. Tellement banale qu'on ne prend plus jamais la peine de la regarder avant d'abattre la pantoufle fatidique. Certes, on a tout loisir de les admirer après coup, mais elles présentent alors plus de similitude avec une soupe de pois cassé qu'avec un insecte digne de ce nom. la mouche a pourtant tout pour plaire : elle est belle, elle est très répandue, elle s'approche volontiers des humains, ... Parfaite, vous dis-je.

Belle bête n'est ce pas ? Ce scolopendre mesurait plus de 10 centimètres. Et il était magnifique. Les reflets sur sa carapace étaient sublime et il se laissa admirer pendant de long instants. A la différence des autres figurants de cet article, celui-ci peux s'en prendre efficacement à l'humain : sa morsure est très douloureuse. Cela justifie-il un coup de chaussure bien ajusté ? Certainement pas et je vais en profiter pour énoncer une fois de plus un principe qui gagnerait à être connu : les animaux ne sont pas méchants, ni gentils. Si de telles bestioles vous mordent, piquent ou pincent, ce sera suite à un dérangement de votre part. Chez les humains on appelle ça de la légitime défense. Chez les animaux, il s'agit de survie.

Si vous ne vous sentez pas l'âme d'un entomologiste, ayez au moins l'obligeance de laisser tranquille ces bestioles. Je ne peux vous obliger à les aimer, je peux vous demander de les protéger.

A bientôt

PS : Je vous conseil vivement d'aller voir le film Océan qui passe en ce moment, c'est une merveille.