Étant lycéen, je suis désormais en vacances. Cela signifie deux choses :
- J'ai plus de temps pour faire des photos
- J'ai moins de temps pour écrire des articles
Alors à partir de maintenant, les mises à jours se feront irrégulièrement et probablement à des intervalles assez espacés.
Cependant, vous pouvez toujours guetter les articles imprévisible de l'insaisissable Igor. Peut être qu'il en écrira, je n'en sais pas plus que vous.
A bientôt.
Ce blog vous présentera nos propres photos et dessins de la nature, accompagnés d'explications le plus souvent véridiques (méfiez-vous, il y a des pièges !). N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques, critiques ou commentaires, nous y répondrons autant que possible.
dimanche 27 juin 2010
lundi 21 juin 2010
Bientôt sur le blog : Les Dents de la mare
Bientôt sur le blog débarquera une nouvelle saga consacrée aux prédateurs aquatiques arthropodes de nos mares et étangs, modestement intitulée Les Dents de la mare en référence au film de Daniel Auclair. Cette "saga" sera divisée en sept articles, qui paraîtrons à raison d'environ deux par semaine, et dont vous ne connaîtrez le sujet qu'à leur parution, histoire de ménager un peu le suspens... Il y aura de belles photos de prédation, qui vous dévoilerons la lutte pour la survie chère à Darwin dans son éclat le plus primitif, sauvage et cruel... voire poétique.
Alors, ne manquez pas le premier épisode, qui sera vraissemblablement publié cette semaine.
Salut à tous et à bientôt !
Alors, ne manquez pas le premier épisode, qui sera vraissemblablement publié cette semaine.
Salut à tous et à bientôt !
samedi 19 juin 2010
Le bouleau crayon-de-couleur
Il est un arbre que très peu connaissent, un arbre au rôle pourtant important. Je parle du bouleau crayon-de-couleur (Betula coloreus). Découvert en 1802 par un scientifique aussi méconnu que lui, le fameux Augustus Van Der Linden, cet arbre fit très vite l'objet d'un commerce forcené. Car le bouleau crayon-de-couleur possède une particularité qui lui a valu son nom : l'intérieur de ses jeune rameau est très fortement colorée.
Au printemps, les bourgeons laissent apparaître ce qui sera le cœur coloré du rameau. Le vert est la couleur la plus courante à l'état naturel.
Le jaune est une couleur moins courante qui se trouve habituellement à des altitudes plus importantes.
Les jeunes rameaux, coupés et séchés, donne les crayons de couleurs que chacun d'entre nous connaît. Curieusement, la provenance de ces ustensile est aujourd'hui complètement méconnue, le bouleau crayon-de-couleur est totalement inconnu du public qui utilise pourtant quotidiennement ses dérivés.
Le jaune est une couleur moins courante qui se trouve habituellement à des altitudes plus importantes.
Cette espèce vit, à l'état naturel, dans des milieu humides et ombragés tel que les marais forestiers. Ne formant jamais de grandes colonies, le bouleau crayon-de-couleur est plus courant en plaine qu'en montagne ou il ne dépasse que très rarement les 1000 mètres d'altitude.
Quatre couleurs possibles, provenant de quatre plans différents. J'ai trouvés ces couleurs autour d'une mare en lisière d'une petite forêt. Il est plutôt rare que des arbres de différents couleurs forme une même colonie, celles-ci se mélangeant au bout de quelques générations. Cela laisse à penser que cette colonie est assez récente.
Le bouleau crayon-de-couleur est un arbre plutôt petit, rarement plus de 6 mètre de haut. Il est très semblable au bouleau blanc, le plus commun des deux, et différencier les deux espèces est assez difficile à première vue. Si c'est le printemps, cherchez les bourgeons qui vous indiquerons facilement l'espèce du plant. Sinon, cassez un jeune rameau. L'intérieur est blanc ? Bouleau blanc. L'intérieur est coloré ? Bouleau crayon-de-couleur. J'insiste sur le fait de choisir un jeune rameau : la couleur s'estompe avec l'âge et la différence devient moins évidente.
Variété cultivée remarquable à sept couleurs. De tels plants sont issues de très nombreux croisement.
De par son milieu naturel et ses populations éparpillées, l'exploitation du bouleau crayon-de-couleur fut toujours difficile. C'est pourquoi il fut vite cultivé, d'une part par les entreprises de fabrication de crayons de couleur, d'autre part par des horticulteur amateur. Pendant un temps, ce fut un des défi les plus appréciés des jardiniers : avoir le plus de couleurs différentes sur un même plan. Cependant, il fut vite oublié, non pas à cause d'une quelconque difficulté, l'espèce s'adapte très bien à la culture, mais par une sorte d'effet de mode. Aujourd'hui, l'espèce n'est plus cultivée que par les industries de crayons de couleur mais certaines variétés polychromatiques sont retournée à l'état naturel.
L'espèce est présente depuis l'Oural jusqu'en France, qui marque sa limite occidentale. Elle est absente de Grande-Bretagne, ainsi que de toute la zone méditerranéenne, craignant le climat chaud et sec de la région.
En France, le bouleau crayon-de-couleur est présent notamment dans le Nord-Est et dans le centre. Il est absent de la région Méditerranéenne et du Nord-Ouest.
En France, le bouleau crayon-de-couleur est présent notamment dans le Nord-Est et dans le centre. Il est absent de la région Méditerranéenne et du Nord-Ouest.
En France, l'espèce, qui ne fut jamais très commune, a beaucoup souffert des nombreux prélèvements qui eurent lieu au milieu du dix-neuvième siècle ainsi que de la destruction de son milieu naturel. Elle devint rare au début du vingtième siècle et disparu de nombreuses régions. Il fut protégé en 1934 au niveau national. D'autre pays européens l'ont classé comme espèce protégée, et il possède un statut NT sur la liste européenne, ce qui lui confère une protection partielle. Son important intérêt patrimonial pourrait l'inclure prochainement dans l'annexe 2 de la directive environnement française, ce qui augmenterais sa protection, ainsi que celle de son habitat naturel.
L'espèce semble toutefois reprendre du poil de la bête et réinvestir des régions d'où il avait disparu. Il commence même à coloniser des habitats que l'on ne lui connaissait pas, tel que des marais côtiers sur la façade atlantique.
L'espèce va peut être retrouver sa gloire d'antan.
L'espèce semble toutefois reprendre du poil de la bête et réinvestir des régions d'où il avait disparu. Il commence même à coloniser des habitats que l'on ne lui connaissait pas, tel que des marais côtiers sur la façade atlantique.
L'espèce va peut être retrouver sa gloire d'antan.
dimanche 13 juin 2010
Quelques fleurs de printemps
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