Le meilleur moyen de l'observer est lorsqu'elle sort de l'eau pour prendre un bain de soleil, sur une branche émergée, par exemple. A la manière d'un crocodile, elle agit ainsi pour réchauffer son organisme sortant de l'eau froide.
Pour se protéger du froid, la cistude hiberne enfouie dans la vase à partir d'octobre. Elle se réveille en mars et pond un peu plus tard une vingtaine d'œufs non loin de l'étang. A leur naissances, les petites cistudes sont victimes des rapaces, des hérons et de divers carnivores.
Adultes, elles sont concurrencées sur le plan alimentaire par les tortues de Floride (Trachemys scripta elegans) importées du Mississipi. Ces tortues d'eau douce américaines sont plus résistantes et agressives que les cistudes qu'elles ont donc tendance à supplanter. Les naturalistes ne savent pas quoi faire pour stopper l'invasion des tortues de Floride : alors que dans certaines régions on les tire à la carabine, dans d'autres on essaye de créer des centres de refuge pour les y parquer. Le problème est loin d'être résolu...
Petit bain de soleil.
La cistude que l'on voit en Brenne a une cousine : l'émyde lépreuse (Mauremys leprosa), autre tortue d'eau douce, endémique de la péninsule ibérique, qui diffère de la précédente par sa couleur terne et unie.
Pour en savoir plus, il vous suffit de consulter le site : www.parc-naturel-brenne.fr/
A bientôt.
NB : Les deux photos signées ont été prisent dans un centre de soin pour tortues blessées (plus d'informations ici). Le photographe n'a donc aucun mérite de les avoir prise (les photos), les tortues n'étant pas craintives. Huez le très fort.
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