mardi 30 décembre 2008

Image-mystère

Aujourd'hui, je vous envoie des images et c'est vous qui allez devoir deviner ce que c'est. Les photos ont été choisies pour leur étrangeté, aussi vous ne pourrez être blâmés de donner des réponses très éloignées de la vérité. Dès qu'une idée vous passe par la tête, faites m'en part dans les commentaires. J'attends vos réponse et j'y répondrais le plus vite possible. C'est parti.



Voila, j'espère avoir de nombreuses propositions. La réponse sera postée la semaine prochaine, d'ici là cherchez bien.

A bientôt.

P.S : Je prévient une corneille noire qu'elle est interdite de participation à cette édition de l'image-mystère, en raison du fait qu'elle connait le réponse. Elle peut me faire parvenir ses message de protestation dans les commentaires.

lundi 22 décembre 2008

Une grisaille lumineuse

Les nuages ... Beaucoup de gens ne les voient que comme les émissaires du mauvais temps, une promesse de froid et de pluie. Pourtant, ils sont capables (bien plus qu'un ciel bleu et uniforme) de créer des spectacles féériques. En modulant la lumière, en la stoppant, en la filtrant ils la rende bien plus graphique que le simple éclat du soleil. Je vais vous en présenter trois exemples.

Ces cèdres sont ceux de mon jardin que la nuit avaient couvert d'une petite gelée blanche. Les rayons du soleil auraient perdus toute leur beauté sans cette petite brume matinale.

Si j'étais croyant, je pense qu'il ne m'en faudrait pas plus pour crier à l'apparition. C'est quand le soleil et les nuages se mêlent qu'ils sont les plus beaux.

Revoilà les cèdres.

Ces photos sont ici surtout parce que je les trouve bien. Cela dit, j'aimerais qu'elle fasse réfléchir les gens sur ces gros amas cotonneux que sont les nuages. Mieux vaut les admirer que leur jeter des injures qu'ils seront bien incapables d'entendre.
Et comme disait le poète : "Les nuages, c'est chouette !"
Lucas Michelot, 2008

A bientôt.

lundi 15 décembre 2008

Que voir à la mangeoire ?

"Souvent haïssable est le corbeau,
et pourtant
ce matin de neige"
Haïku (poème japonais) de Basho

Cette semaine il a neigé chez moi, beaucoup. Après deux jours à tomber, la neige atteignait presque 40 centimètres. Ça s'est arrêté là, mais les oiseaux ont soudain trouvés beaucoup plus d'attrait à nos mangeoires. Ci-dessous, vous trouverez plusieurs photos d'oiseaux divers (d'hiver) que j'ai prisent chez moi. Il vous appartiendra de les identifier. Lorsque vous pensez en avoir reconnu un ou plusieurs, faites moi parvenir vos propositions dans les commentaires. Voici-les photos.

Certainement parmi les plus bariolés de nos régions...

Un élégant acrobate.

Une jolie petite boule de plume.

Un géant à galon bleu.

L'un est plutôt rare à la mangeoire, l'autre beaucoup moins.

Si vous ne pouvez absolument pas attendre la semaine prochaine pour connaitre l'identité de ces charmantes bestioles, vous pouvez cliquer sur les images. Cependant, le premier à répondre ne gagne rien, donc pas la peine de "tricher" le plus vite possible. La semaine prochaine, je vous présenterais quelque peu chacune de ces bestioles.
D'ici là, méditez un peu sur le poème qui commence cet article.

A bientôt.

Attention : les réponses se trouvent dans les commentaires. Ne les ouvrez pas si vous comptez chercher plus longtemps. Par contre ce n'est pas parce que quelqu'un à déjà trouvé les réponses que les votre ne m'intéressent pas.

mardi 9 décembre 2008

Le bagage (deuxième partie)

La semaine dernière, je vous avais parlé du bagage des oiseaux (si vous n'étiez pas là la semaine dernière, descendez un peu pour trouver l'article). J'en ai refais ce week-end et j'ai pris de nouvelles photos, je vous les exposent donc aujourd'hui.

Tout d'abord, voici un pinson des arbres (Fringilla coelebs). On apperçois nettement la bague que l'on viens de lui attacher.

Celui-là, c'est le pinson du Nord (Fringilla montifringilla). Comme son nom l'indique, il niche plus au nord et n'est visible en France que pendant l'hiver, surtout si on à pris le soin de disposer quelques mangeoires dans son jardin. On remarque bien son coloris orange très prononcé.

Pour rester dans les même gammes de couleur, voici un oiseaux que vous connaissez surement. Il s'agit d'un joli rougegorge familier (Erithacus rubecula).

Gros plan sur la tête du plus gros oiseaux (24 cm, quelle gloire...) que nous ayons capturé : un jeune mâle de merle noir (Turdus merula). Cet oiseaux apprécie beaucoup les pommes à moitié pourries que de sympathiques humains laissent à sa disposition. Je ne doute pas que vous soyez ces "sympathiques humains"...

Pour finir, voici une photo de verdier d'europe (Carduelis chloris) en train de prendre la pose. Celui ci est un mâle que l'on reconnait aux grandes taches jaunes sur les plumes des ailes. Les femelles en sont moins largement pourvues. Cet oiseaux est, lui aussi, un habitué des mangeoires.

Tous ces oiseaux sont très courants dans nos régions (à savoir la vallée du Rhône et plus généralement la France). Ils sont très faciles à observer l'hiver venu si l'on pense à leur fournir de la nourriture (la graine de tournesol est la plus appropriée). Je vous ferais prochainement un article sur la mangeoire. Ne vous génez pas pour commencer sans moi...

A bientôt.

lundi 1 décembre 2008

Le bagage

Mettre des bagues aux oiseaux ? Quelle utilité se diront certain. C'est vrai qu'au premier abord, cette idée peut paraitre très farfelue. Mais, tout bien réfléchi, elle peut être très intéressante. Les bagues, uniques, nous permettrais de savoir quels trajets effectue un oiseaux, quelle est sa durée de vie, quelle est sa zone de nidification... Mais tout cela implique bien entendu d'attraper les oiseaux. C'est ce que je vais vous montrer aujourd'hui.

Tout d'abord, le bagueur doit installer son matériel. Celui ci consiste en de long filets aux fils très fins pour passer inaperçus. Une fois ceux-ci tendus à des endroits stratégiques (lisière entre un bosquet et une roselière, accès à une mangeoire,...), le bagueur peut alors préparer ses autre instruments, que voici :

Matériel : une balance, des bagues de différentes tailles, une règle à mesurer les ailes, un carnet pour noter toutes les coordonnées des oiseaux capturés, un guide ornithologique, et beaucoup d'autre choses.

Au bout de peu de temps, le bagueur doit aller vérifier ses filet. S'il à un peu de chance, que les conditions sont bonnes ou que les oiseaux sont abondants, il aura la chance d'y trouver quelque chose comme ça :

Accenteur mouchet (Prunalla modularis) capturé.

Vient alors la partie la plus délicate du bagage : déméler l'oiseaux du filet. Celui-ci, à force de gesticulations, s'est retrouvé completement ligoté. Il faut beaucoup de patience et d'experience pour réussir à libérer un oiseaux qui, en plus, nous récite la convention de Genève et exige sa libertation immédiate.

Après ce démélage laborieux vient le moment de baguer l'oiseaux. C'est exactement ce que l'on voit sur la photo suivante :

Ici, vous aurez reconnu un rougegorge familier (Erithacus rubecula).

L'oiseau est ensuite pesé, mesuré, observé (réserves de graisses, air souffrant, ...) et référencé. Viens alors le moment tant attendu (par l'oiseau) : la libération.

Mésange bleue (Parus caeruleus) lançant un regard méchant à son tortionnaire. Les mésanges ne sont pas à prendre à la légère : elles ont beau être toutes petites (pas beaucoup plus de 10 grammes), elles pincent très forts.

Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes), le troisième plus petit oiseaux de France. Celui-ci a une silhouette particulièrement élancé, ces oiseaux sont d'habitude plutôt rondouillet.

Je remercie énormement monsieur Jean-Michel Béliard de m'avoir fait découvrir cette activité passionnante. C'est grace à lui que j'ai pu prendre toutes ces photos. J'espère avoir bientôt l'occasion de refaire du bagage. Merci et à bientôt peut être.

Et à bientôt, tout le monde.